De coach à manager

De coach à manager : ce que la PNL m’a permis de révéler

Quand j’ai terminé ma formation en coaching en 2018, je pensais que tout était prêt.
Je pensais pouvoir me lancer, créer mes offres, ouvrir mon cabinet.
J’avais appris les protocoles, les techniques, les étapes de transformation.
J’avais suivi des heures de formation, pratiqué les outils, validé des acquis.
Mais avec du recul, je crois sincèrement que ça n’aurait pas suffi.

Pas parce que la formation était incomplète, mais parce que j’avais besoin d’autre chose  : la mise en situation réelle, le contact humain, la complexité du quotidien, les retours, la supervision.

Et c’est en entrant dans un rôle de gestion, dans une équipe, en tant que manager, que j’ai découvert ce que c’était vraiment que d’accompagner.

Manager une équipe, c’est être confronté tous les jours à l’imprévu, à l’informel, à la réalité humaine.
C’est là que les outils de coaching et de PNL ont pris un sens nouveau.
Ils n’étaient plus dans les livres, ils étaient dans les échanges, dans les silences, dans les tensions, dans les décisions à prendre.

Mais surtout, j’ai compris qu’avant d’accompagner les autres, il faut soi-même avoir traversé des zones d’inconfort.
Il faut avoir vécu le doute, le conflit, l’ajustement. Il faut avoir appris à poser un cadre clair tout en laissant de la place.
Il faut avoir osé utiliser les outils, pas juste les connaître.

Et pour cela, rien ne remplace la pratique accompagnée. Être entouré. Observer ceux qui savent. Demander conseil. Tester. Échouer. Réajuster.

J’ai aussi compris qu’il ne suffit pas de lire des ouvrages de développement personnel.
Ils sont précieux, bien sûr. Mais à un moment donné, il faut élargir le regard.

👉 Lire des ouvrages de management, comme La bible du manager (Harvard Business Review) ou L’essentiel pour manager, m’a permis de comprendre les réalités organisationnelles, les enjeux de posture, de stratégie, d’efficacité collective.

👉 Écouter ceux qui ont de l’expérience autour de moi, oser poser des questions, reconnaître ce que je ne sais pas encore m’a énormément appris.

👉 Me former encore, sur des aspects concrets, opérationnels, humains aussi.

C’est en vivant tout cela que j’ai pu faire évoluer ma posture.
Non plus seulement celle d’un coach « formé », mais d’un professionnel qui peut tenir la main de l’autre sans perdre le cap, sans se perdre lui-même.

Aujourd’hui, je crois qu’on devient accompagnant quand on a accepté d’être accompagné.
Qu’on devient plus solide quand on a osé se montrer en chemin.
Et que l’on peut devenir un manager juste et humain quand on a traversé soi-même les dynamiques qu’on veut apprendre à réguler.

Merci à celles et ceux qui m’ont offert cette réalité-là.
Et à tous les coachs en devenir, je dirais :
Ouvrez les livres, oui. Mais ouvrez surtout les yeux, les oreilles, les mains et le cœur dans les vrais contextes. C’est là que les outils prennent vie.